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Droits et réalités:
au Burkina Faso, les droits de la femme sont reconnus mais peu appliqués.

Les droits de la femme Burkinabé, même si des textes les reconnaissent sont difficilement applicables. Hommes comme femmes se partagent la responsabilité. Mais des associations et ONG luttent pour leur application effective.

"Un développement sans femme est une croissance sans âme ", dit-on. C'est dans ce sens que les autorités gouvernementales burkinabé œuvrent pour garantir à la femme ses droits. Ainsi plusieurs textes lui reconnaissent des droits tant économiques, social, culturel que politique.

Ces textes d'ailleurs sont légions. On pourrait en citer plusieurs : Le code pénal, le code civil, le code électoral , le code du travail, le code des personnes et de la famille, la constitution, la loi sur la décentralisation, la loi portant régime applicable aux agents de l'Etat, les textes sur la réorganisation agraire et foncière…

Ce sont là autant de dispositions juridiques et institutionnelles qui devraient en principe permettre à la femme de mieux connaître ses droits et ses devoirs. Malheureusement, sur le terrain la réalité est tout autre. Des pesanteurs sociale, économique, politique et culturelle privent la femme de la pleine jouissance de ses droits. Outre ses entraves, il y a l'ignorance même des femmes quant à l'existence des différents textes, la crainte de se voir marginaliser en réclamant leurs droits, au cas où elles en seraient conscientes, etc.

A cela s'ajoute également la pression des maris, plus généralement, des hommes, qui n'est pas de nature à faciliter l'intégration effective de la femme. Mais il faut dire que la situation est loin d'être alarmiste. Les femmes, elles - mêmes commencent à prendre conscience de la nécessité de connaître et de revendiquer leurs droits mais également de leurs devoirs et contribuer au développement et à la vie nationale de leurs pays. Les femmes, quant à eux sortent de leur réticence féodale même si toujours des résistances s'observent. De ce fait, et de plus en plus, la femme est traitée sur le même pied d'égalité que l'homme et voit du même coup certains de ces droits reconnus ( égalité face à l'emploi et au salaire, accès aux postes de responsabilité dans l'administration, aux fonctions électives et ministérielles).

La création du Ministère de la promotion de la femme depuis juin 1997 s'analyse comme une volonté politique et une réponse institutionnelle pour améliorer la situation de la femme.

Du reste, divers appui et aides efficaces d'organisations, d'associations et d'ONG féminines œuvrant pour la promotion et le développement de la femme accompagnant les efforts de reconnaissance des droits de la femme . Le mouvement associatif féminin du Burkina Faso est dynamique et peut aider les femmes à mieux connaître leurs droits et leurs devoirs. Mais plus que le nombre d'associations existant, c'est plutôt ce qui est véritablement fait sur le terrain qui est pris en compte. A ce niveau il convient de ne pas se voiler la face. Beaucoup reste à faire.

La bataille doit donc être permanente et soutenue si l'on veut parvenir à un état dans lequel la femme exerce pleinement ses droits pour elle - même et pour le bien commun. Mais, c'est aux femmes, d'abord à elles seules, qu'il incombe de connaître, de revendiquer et de faire valoir leurs droits auprès des instances concernées, auprès des hommes et bien souvent auprès d'autres femmes….

Damien HIKIEMA

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