Pisciculture
(Suite et fin) |
1- Remplissage
- maintien du niveau de l'eau Lorsqu'on remplit un étang pour
la première fois, il faut faire venir de l'eau doucement de
façon que les digues sèches s'imbibent lentement et progressivement
et de tassent bien. Il ne faut pas remplir le tout le même
jour. Il faut surveiller les suintement pour qu'ils ne deviennent
pas de véritables fuites d'eau.
2- Entretien du fond de l'étang
Le sol du fond de la vase a une très grande
importance pour une bonne production de poisson. Cependant
il ne faut pas qu'elle soit en excès ou trop épaisse. Quand
l'étang est vidé, on en profite pour enlever cette vase en
excès qui est fertile pour l'agriculture. On enlève également
les herbes aquatiques qui poussent sur le fond ou qui sont
accumulés en surface. Après plusieurs années d'élevage, il
faut laisser le fond de l'étang à sec pendant 2 à 3 semaines.
Lorsque le sol est suffisamment sec on procède à un léger
labour pour faire des culture intercalaires.
3- Entretien des autres parties de l'étang
A chaque vidange de l'étang, il faudra inspecter
soigneusement les parties des dogues qui sont sous l'eau quant
l'étang est plein ou boucher avec de l'argile les trous et
les crevasser. Il faut aussi soigner les herbes qui recouvrent
les digues. On enlèvera les plantes indésirables qui auraient
pu s'installer sur les digues.
4- Contrôle de la végétation
Les herbes qui poussent dans l'étang ou qui
l'envahissent nuissent à la production piscicole car d'une
part, elles fixent à leur profit les éléments fertilisants
sans être comestibles pour les poissons et d'autre part, elles
ombragent l'eau, freinant ainsi le développement du plancton.
En outre , elles peuvent servir de support à des animaux (insectes
et mollusques) qui peuvent être dangereux pour la santé publique.
VI -Pisciculture extensive
A- Définition, Caractéristiques et Intérêts
On entend par pisciculture extensive, l'utilisation
piscicole des retenues d'eau créées à des fins diverses (irrigation,
abreuvoirs à bétail, embellissement d'un (site). Ces retenues
sont en général plus grandes et plus profondes que les étangs
de pisciculture intensive et l'activité piscicole y présente
des caractères différents qui sont résumées dans le tableau
suivant :
|
Pisciculture extensive |
1
|
Le but principal est autre que la production
de poissons |
2 |
L'alimentation en eau n'est généralement pas contrôlée
ou si elle l'est, elle ne tient pas compte des nécessités
piscicoles |
3 |
Très souvent, la charge se fait à partir du peuplement
naturel d'une rivière |
4 |
Le plus souvent, les poissons ne sont pas nourris et
l'on emploie des engrais |
5 |
Les poissons ne sont pas protégés contre les prédateurs
|
B- Travaux utiles à l'adaptation des retenues
à la pisciculture extensive
Le pisciculteur doit étudier avec le responsable
de la retenue, les moyens utiles pour assurer une bonne production
piscicole pourvu que ces moyens ne gênent pas le but principal
de la réalisation de la retenue.
Le technicien surveillera alors au cours
de la réalisation de l'ouvrage les travaux suivants :
- L'arrivée de l'eau
- L'assiette de la retenue
- La vidange
- Le déversoir
- Les passes à poisson
1- L'arrivée de l'eau
Exiger la pause de la grille au point d'arrivée d'eau
pour empêcher l'entrée des poissons indésirables.
2- L'assiette
Le plus souvent le fond des retenues est encombré d'arbres
ou de divers débris. Il peuvent être utiles à la production
piscicole, cependant, la présence d'arbres morts empêche la
pratique de la pêche au filet et peut rendre la navigation
difficile. Pour ce faire, l'essouchage des retenues est nécessaire.
3- La vidange
Suivant l'usage principal de la retenue, il peut exister ou
pas d'appareils de vidange. Cependant il est toujours avantageux
de pouvoir vider et nettoyer une retenue afin de résoudre
le problème d'hygiène publique.
4- Le déversoir
La grande partie des retenues utilisables en pisciculture
extensive sont établies en barrant un cour d'eau et en aménageant
un déversoir. Il ne faut jamais poser des grilles ou des écrans
sinon ils peuvent être obstrués par l'accumulation de débris
divers et l'on courrait le risque de voir la digue submergée
avec possibilité de rupture si elle est en terre compactée.
5- Les passes à poisson
Il est inutile en milieu tropical d'avoir recours à cette
technique.
C- Conduite d'une pisciculture extensive
- Les opérations à prévoir sont : l'établissement d'une population
équilibrée
- Les soins à donner aux poissons
- La récolte
1- Etablissement d'une population équilibrée
Il faut du peuplement naturel de la retenue.
Lorsque le cours d'eau est peu important, il faut compléter
la population de poissons ou la détruire dans certains cas
avant introduction d'espèce nouvelles. L'introduction d'espèces
nouvelles visera :
- les espèces microphages ou omnivores
- les espèces herbivores lorsqu'il y a assez de végétation
- les espèces prédatrices s'il y a de petits poissons
2- Soins à donner aux poissons
a) Nourriture et engrais
La pratique ne comporte ni nourriture ni fertilisation, cependant,
s'il y a possibilité de nourrir ou de fertiliser sans frais,
on a intérêt à en profiter. Les sous-produits agricoles abandonnés
auprès de la retenue peuvent être utilisés avantageusement
en les poussant dans l'étang. Ces sous-produits sont : tourteaux,
oléagineux, drêches de brasserie, résidus de sucrerie
b) Protection contre les insecticides Les retenues d'eau situées
à proximité de périmètres d'irrigation peuvent être polluées
par les insecticides appliqués sur les cultures irriguées.
Les moyens de protection varient d'une région à l'autre et
suivant les possibilités financières. On peut utiliser les
rideaux d'arbres de haies ou des feuilles de matières plastiques.
3- Récolte
Si la retenue est munie d'appareils de vidange,
il est le meilleur moyen de récolter sinon, on utilise les
engins de pêche à savoir :
- les filets
- les semences de plage
- les lignes et les palangres
- les pièges (nasses, panier cloche).
Les engins utilisés varient avec les époques
de pêche. On peut pêcher avec des filets maillants et de lignes
tout au long de l'armée ; les captures meilleures se font
pendant les périodes chaudes. Les sennes doivent être employées
de préférence quand le niveau de l'eau est plus bas. Lorsque
la retenue contient beaucoup d'espèces voraces, les poissons
capturés à l'aide des filets maillants, lignes palangres et
pièges sont mangés par les carnivores. Dans ce cas, il est
préférable alors d'utiliser des engins de pêche instantanée
à savoir : sennes de plage, épervier, filet à main.
VII - Questions communes à la pisciculture
intensive et à la pisciculture extensive
Les questions communes à la pisciculture intensive
et à la pisciculture extensive concernent les points suivants
:
- la végétation aquatique
- les maladies transmissibles
- l'élevage d'autres animaux en association avec la pisciculture
- la récolte
1- La végétation aquatique
La végétation aquatique peut facilement proliférer
dans les eaux tropicales stagnantes donc dans les collections
d'eau où se pratique la pisciculture. En cas de besoin, la
détruire car elle peut abriter des parasites, empêcher le
développement du plancton et gêner la pêche. Cependant les
plantes flottantes sont parfois introduites au besoin pour
faciliter le dépôt des œufs chez certains poissons. Il faut
les détruire tout juste après la ponte.
2- Les maladies transmissibles
Les étangs et les retenues peuvent présenter
des dangers pour la population et contribuer à l'expansion
de graves maladies épidémiques s'ils ne sont pas correctement
aménagés. Il faut donc bien les entretenir pour éviter des
maladies. Il s'agit de : - Maladies transmises par les insectes
: le paludisme - Maladies transmises par les mollusques :
la bilharziose
3- Elevage d'autres animaux en association
avec la pisciculture
On peut élever des canards et éventuellement
des oies à proximité des piscicultures en laissant les oiseaux
circuler sur l'eau. Les bénéfices sont doubles car les déchets
de l'élevage profitent aux canards ; de même que les canards
nettoient l'étang ou la retenue en arrachant les mauvaises
herbes et en consommant les mollusques et jouent un rôle aussi
très utile dans la prévention de la bilharziose. Cependant,
il faut contrôler le nombre de ces canards qui peuvent endommager
les digues et consommer les alevins. Le fumier de ces canards,
même élevés en stabulation constitue un excellent engrais
et peut s'appliquer sur les étangs. On peut faire la même
chose avec du fumier des poules. On peut très bien établir
des porcheries au bord d'un étang puisque ces animaux aiment
se baigner. Leur fumier et leurs eaux de lavage peuvent donner
une très forte production de poissons soit par action directe
de nourriture, soit par action indirecte d'engrais.
4- Récolte
Elle se fait au besoin dans le cadre de la
pisciculture extensive.
VIII- Maladies et ennemis des poissons
Introduction
Les mortalités des poissons peuvent être
provoquées par les maladies ou par la pollution de l'eau.
La séparation entre pollution et maladies n'est pas absolue
car une mauvaise qualité d'eau peut occasionner une maladie.
On distingue des maladies bactériennes et virales, des maladies
provoquées par des champignons, par des protozoaires, des
vers, des crustacées, des maladies d'origine alimentaire et
celles dues aux conditions du milieu. Il est à noter que les
maladies des poissons ne sont pas transmissibles à l'homme,
sauf de rares parasites appartenant au groupe des ténias.
Les ennemis des poissons sont nombreux en pisciculture. On
les rencontre parmi les insecte, les poissons, les batraciens,
les reptiles, les oiseaux et les mammifères.
A- Les maladies
1- Hygiène et prophylaxie
Dans la lutte contre des poissons, le mieux
est de chercher de les prévenir car on ne peut en guérir qu'un
faible nombre. Il faut d'abord que l'eau d'alimentation des
étangs et bassins soit suffisamment abondante et de bonne
qualité afin d'éviter les dangers dus au manque d'oxygène
et aux pollutions.
Les étangs seront convenablement entretenus contre l'envasement
et l'envahissement par les végétaux nuisibles ; mis à sec
régulières et éventuellement désinfectés à la chaux vive.
Eviter l'entrée des poissons étrangers (sauvages) par des
grilles adéquates. Une meilleure condition physique (mise
en charge trop élevée, longues stabulations, manipulations
et transferts inutiles). Eviter toute suralimentation artificielle.
Ne pas dépendre d'une autre pisciculture pour s'approvisionner
en poissons ; si cela est nécessaire, s'adresser à des stations
de pisciculture. Ne pas être approvisionné par un cours d'eau
sur lequel se trouvent déjà en amont plusieurs centre de pisciculture.
En cas de maladies, les poissons morts ou gravement atteints
seront enlevée des étangs et enterrés avec de la chaux vive.
Les étangs infectés et les matériels seront désinfectés.
2- Lutte contre les parasites externes de
la peau et des branchies Selon les cas, on a recours à des
produits d'usage général après la chaux vive, le sel de cuisine,
le sulfate de cuivre, le formol, le lysol. Les traitements
par bains bien dosés sont normalement bien supportés par les
sujets sains et les sujets guérissables ; ils hâtent la mort
des sujets fortement atteints lesquels étaient condamnés de
toute façon. Le bain de sel de cuisine se donne dans de grands
récipient, soit dans de bacs de stabulation, soit dans des
cuves dans lesquelles les poissons sont transportés. Pour
une durée de bain de 1 h à 1h 30, on dissout dans 100l d'eau
1 à1,5 kg de sel.
3- Désinfection des bassins ou étangs contaminés
par une maladie épidémique
Généralement, la désinfection se fait à la
chaux vive ou on peut avoir recours au permanganate de potassium
3-1 Désinfection à la chaux vive
Il faut vider les pièces d'eau et épandre de la chaux vive
grossièrement pulvérisée à raison de 100g/ m2 (1000kg/ha).
Ensuite, remettre lentement sous l'eau devenue laiteuse pendant
quinze (15) jours, puis évacuer et replacer par de l'eau pure.
N.B. : Eviter que cette eau ne coule dans d'autres bassins
renfermant des poissons car cela sera fatal.
3-2 Désinfection au permanganate de potassium
Cette méthode, à raison de 1 g pour 100l d'eau
convient pour de petits bassins. Si on ne peut pas enlever
les poissons, on utilise un bain plus faible (1 g pour 200l
d'eau pendant 1h).
4- Maladies bactériennes et virales
4-1 Hydropisie infectieuse
4-1-1 Symptômes
D'après les caractères extérieurs, on distingue
deux types d'hydropisie : une forme intestinale et une forme
ulcéreuse. Ces deux formes apparaissent séparément. Parfois,
on peut rencontrer les deux à la fois. La forme intestinale
est caractérisée par un gonflement du ventre provoqué par
l'accumulation d'un liquide jaune rosâtre dans la cavité abdominale.
Au début, les poissons sautent fréquemment. La forme ulcéreuse
se manifeste par des tâches sanguinolentes sur le corps, suivies
d'une atteinte profonde de la musculation. Les nageoires sont
parfois partiellement détruite. Les poissons guéris présentent
des cicatrices de couleur gris foncé.
4-1-2- Lutte Mesure préventive : confère mesures
d'hygiène et de prophylaxie. Mesure curative : les antibiotiques
sont efficaces contre les bactéries mais n'influencent guère
les virus. Les antibiotiques sont administrés par injection,
par bain, ou en mélange à la nourriture. La plupart du temps,
on utilise les produits comme la chloromycétine, la terramycine,
la streptomycine. Pour les bains, on conseille une durée de
10h ( 60mg par litre d'eau). On peut aussi mélanger les antibiotiques
à la nourriture de telle façon qu'un poisson de 100 g absorbe
1 mg/ jour.
5- Maladies causées par les champignons
5-1 la mousse ou saprolégnose
5-1-1 Symptômes La mousse se caractérise
par des tâches de couleur gris blanc ou légèrement brunâtres
sur la peau, les yeux, la bouche ou les branchies. Les œufs
atteints sont complètement enrobés par les champignons.
5-1-2 Lutte Avant toutes choses, il faut prendre
des mesures d'hygiène et de prophylaxie ; les traitements
curatifs sont les bains suivant :
- Bain de permanganate de potassium : 1 g dans 100l d'eau
pendant 75 mm
- Bain de sel de cuisine : 10g par litre d'eau pendant 20mm
pour les jeunes et 25g par litre d'eau pendant 10mm pour les
adultes
- Bain de sulfate de cuivre : 5 g pour 10l d'eau dans une
cuve en bois jusqu'au moment où les poissons montrent des
signes de faiblesse.
5-2 La pourriture des branchies ou branchyomycose
5-2-1 Symptômes Les branchies sont partiellement
détruites et on note une coloration jaune brunâtre. Les branchies
peuvent être atteintes de la mousse
5-2-2 Lutte En cas d'apparition de la maladie,
on distribue dans les étangs, 200Kg par hectare de chaux vive,
tout en veillant à ce que le PH ne dépasse pas 9. Un bain
de sulfate de cuivre (1g pour 10l d'eau pendant 10 à 30 mm)
tue les parasites.
6- Maladie provoquée par les protozoaires
6-1- La costiase
6-1-1 Symptômes La maladie est provoquée par
un flagèle ; la peau des poisson atteints est couverte d'un
léger voile gris bleuâtre. Les branchies atteinte sont brunes
et peuvent être partiellement détruites. Les poissons sont
affaiblis et perdent l'appétit ; ils peuvent en mourir.
6-1-2 Lutte Bain de formol : 20 à 25cm3 de
formol de commerce dans 100l d'eau pendant 15mm. Pour les
alevins, on utilise le bain de sel : 10g /l d'eau pendant
20mm. Cette dose peut être doublée pour les adultes, pendant
une durée de 15 mm.
7- Maladies provoquées par les vers
7-1- La piscicolose La sagsue piscicole est
l'un des parasites des poissons les plus connus, surtout en
eu calme.
7-1-1 Symptômes Les poissons parasités sont
plus ou moins couvertes de sangsue. Ils ont mauvais aspect
et sont affaiblis par des pertes de sang ; les morsures ouvrent
la voie à d'autres parasites et maladies, par exemple la mousse.
7-1-2 Lutte Si les parasites sont nombreux,
on vide l'étang pour donner un bain aux poissons : - Bain
de lysol : 1 cm3/ 5l d'eau pendant 5 à 15 mn puis on les rince
à l'eau fraîche - Bain de sel de cuisine : 10 g/ l d'eau pendant
20mn ou 20g/ l d'eau pendant 10mn pour les adultes. - Bain
de chaux : 2g/l d'eau pendant 5 secondes. En cas d'épidémie,
on traite le fond à la chaux vive pour détruire les vers ou
les œufs qui vivent après une mise à sec
7-2- La ligulose On combat la maladie en écartant
les oiseaux aquatiques
8- Maladies provoquées par des crustacées
L'argulose ou poux des crustacées Symptômes Par ses piqûres,
l'argule provoque des tâches rougeâtres qui ouvrent la voie
à d'autres infections. Lutte
- Bain de lysol : 1 cm3/ 5l d'eau pendant 5 à 15 mn.
- Bain de permanganate de potassium : 1g/ l d'eau pendant
40 secondes.
La mise à sec des étangs suivie de l'échaulage à la chaux
vive constitue un bon moyen de lutte.
9- Maladies dues aux conditions du milieu
L'eau trop acide ou trop alcaline est considérée
comme dangereuse aux poissons. Il faut veiller à contrôler
le PH pour qu'il ne dépasse pas 9 ou qu'il ne s'abaisse pas
en dessous de 5.
10 Maladies d'origines alimentaire Une suralimentation
artificielle est souvent la cause de maladies et de mortalité
(entérite). Quand on presse l'abdomen, un liquide jaune rougeâtre
s'échappe par l'anus.
B- Les ennemis des poissons
1- Les insecte nuisibles ne peuvent s'attaquer
qu'aux œufs et aux alevins. Lutte Nettoyage des mares et des
fossés enherbés au voisinage. Ne pas mettre en eau un étang
15 jours avant sa mise en charge.
2- Les poissons voraces : hemichromis fasciatus
- clarias, etc.
3- Les bactériens : soit comme larves, soit
comme adultes, les batraciens sont tous indirectement nuisibles
aux poissons en constituant pour eux des concurrents de nourriture.
Les grenouilles sont les plus nuisibles car certaines espèces
se nourrissent d'alevins de poissons. On essaie de se débarrasser
des batraciens en détruisant leurs frais ou en les enlevant
à l'assiette manœuvrée du bord de l'étang. On peut aussi les
détruire à la chaux vive.
4- Les reptiles : Certains reptiles qui nagent
librement et qui vivent en bonne partie dans l'eau détruisent
beaucoup d'alevins et même des poisons d'assez forte taille
(crocodiliens dans les eaux tropicales).
5- Les oiseaux piscivores : Beaucoup d'oiseaux
causent de sérieux dégâts en pisciculture, ce sont le martin
pêcheur, le héron et l'aigle. On lutte contre eux en étendant
au-dessus des étangs un treillage métallique.
6- Les mammifères :
6-1 les loutres : les loutres d'eau vivent surtout de poissons
et accessoirement d'autres animaux aquatiques.
Lutte : Piégeage et clôture parfaitement imperméables.
6-2 Les rats musqués : les rats musqués sont
des ennemis indirectes des poissons car ils creusent des terriers
dans les digues et troublent fréquemment la tranquillité des
poissons. Ils se nourrissent de poissons.
|